Stabat Mater de Clémence de Grandval et œuvres de Fauré
18 août 2024-17 H
Chœur Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur / P. Reymond / A. Giuliano / Dir. : Michel Piquemal
18 août 2024-17 H
Chœur Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur / P. Reymond / A. Giuliano / Dir. : Michel Piquemal
Cécilia ARBEL, soprano
Gaëlle MALLADA,mezzo-soprano
Bastien RIMONDI, ténor
Jiwon SONG, baryton-basse
Chœur Région Sud Provence – Alpes – Côte d’Azur
Philippe REYMOND, piano
Aude GIULIANO, accordéon
Direction musicale : Michel PIQUEMAL
STABAT MATER de Clémence de GRANDVAL (1828-1907) et oeuvres chorales de Gabriel FAURÉ
La célébration du centenaire de la disparition de Gabriel Fauré constitue un beau prétexte à visiter sa musique.
Ce plateau artistique d’exception vous invitent à voyager à travers les univers musicaux représentatifs de son oeuvre.
Le Cantique de Jean Racine dédié à César Franck, la partition obtint le premier prix de composition au concours de sortie de l’Ecole de Niedermeyer dont Fauré était élève en 1864.
Un an plus tôt, en 1863, le jeune Gabriel Fauré alors âgé de 18 ans compose pour le concours annuel de cette même école, une pièce pour choeur mixte et orchestre sur le texte du psaume 137, pour laquelle il recevra une mention « très honorable » : il s’agite du Psaume 137 Super Flumina Babylonis : Éternel, souviens-toi des enfants d’Édom, qui, dans la journée de Jérusalem, disaient : Rasez, rasez jusqu’à ses fondements ! Fille de Babel, la dévastée, heureux qui te rend la pareille, le mal que tu nous as fait ! Heureux qui saisit tes enfants, et les écrase sur le roc !
Les djinns sur un poème de Victor Hugo ;
Madrigal (1878) la particularité de cette oeuvre est que le début de la mélodie n’est autre que celle de la cantate n°38 de JS Bach.
En 1870, le journal Le Ménestrel s’enthousiasme pour le Stabat Mater de Clémence de Grandval : « Avec cette oeuvre magistrale, Mme de Grandval vient de prouver une fois de plus qu’elle est un vrai compositeur parmi les meilleurs ».
Composée originellement pour choeur et orchestre, cette oeuvre saisissante, qui émerge d’un sombre prélude instrumental et se clôt par un Inflammatus puissant, connut un franc succès du vivant de la compositrice – à l’image de ses opéras, Piccolino ou encore Les fiancés de Rosa, et de sa musique de chambre récompensée par le prix Chartier en 1890. Malgré l’importance de sa production, Clémence de Grandval dut cependant se battre toute sa vie pour que son travail soit reconnu, luttant contre le double handicap de son statut de femme et de vicomtesse, qui la classait d’emblée parmi les dilettantes.
Son Stabat Mater renaît ici dans sa version accompagnée au piano et à l’accordéon, avec les choristes et solistes du Choeur Région Sud, dirigés par Michel Piquemal.
de l'abbaye
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AVEYRON OCCITANIE