17e rencontre du film musical : une édition réussie !

Déjà dix-sept années que le Centre culturel de l’Abbaye de Sylvanès propose, au Cinéma Le Temple de Camarès, les Rencontres du film musical. Lors de cette édition, qui s’est déroulée du 7 au 11 novembre, plus de 250 personnes ont investi la salle du Cinéma le Temple à Camarès pour (re)découvrir sur grand écran des films musicaux les plus singuliers et les plus représentatifs du genre ! La sélection éclectique concoctée par le directeur de l’abbaye Michel Wolkowitski a su séduire un large public  !

Le vendredi 7 novembre au soir, c’est le film « Le Théâtre de la Divine Comédie » qui a ouvert les festivités en présence de Bruno Bonhoure, directeur musical de La Camera delle Lacrime. Œuvre singulière des réalisateurs Kai Duc Luong et Khaï-Dong Luong, revisitant en trois volets l’œuvre emblématique de Dante, ce spectacle sublimement filmé et interprété a plongé le public dans une véritable immersion visuelle et sonore au cœur de l’Italie médiévale, entre chants anciens, hymnes sacrés et poésie troubadouresque.

Le public a ensuite pu (re)découvrir « Les Uns et les Autres » de Claude Lelouch, grande fresque musicale et historique traversant les époques et les frontières et au casting impressionnant. Véritable symphonie humaine, ce chef-d’oeuvre a ému par la force de son propos et la beauté de sa structure originale repartie entre la France, l’Allemagne, l’URSS et les Etats-Unis avec pour fil conducteur et langage commun la musique !  Du grand cinéma, puissant et bouleversant !

Autre moment fort : « Indes Galantes » de Philippe Béziat, qui a conquis la salle. Ce documentaire haut en couleurs retrace l’audacieuse rencontre à l’Opéra Bastille entre le baroque de Jean-Philippe Rameau et  la puissance brute de 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing. Une aventure humaine hors norme qui offre une réflexion profonde sur notre rapport à l’autre, à l’ordre établi et qui fait « tomber les barrières ».

Le film « Bolero » d’Anne Fontaine a offert au public une adaptation d’une grande saveur autour de la création de l’œuvre universelle de Maurice Ravel. Une incursion sensorielle dans le quotidien d’un homme dont chaque pas, chaque parole, chaque choix était dirigé par les mélodies qui surgissaient à tout moment dans sa tête, et dont la compréhension du monde, de l’amour, de la vie en société dépendait entièrement de sa musique.

Puis, place à la légèreté avec « Yesterday », un film de Danny Boyle sur un scénario original de Richard Curtis. On y découvre « un monde sans les Beatles » où un jeune musicien s’approprie leur gloire, bien malgré lui. Ce scénario savoureux a conquis le public par son humour et sa tendresse, rendant hommage à la musique des quatre garçons dans le vent tout en questionnant la célébrité à l’ère numérique.

Autre comédie musicale qui a déchaîné des fous rires dans la salle : l’incontournable « Sister Act » d’Emile Ardolino, portée par une Whoopi Goldberg irrésistible dans son rôle de bonne sœur  ! Difficile de résister à cette histoire hilarante sur fond d’enquête policière et à la bande originale mixant gospel traditionnel, jazz et pop ! Ce grand classique des années 1990 a une fois de plus démontré qu’il était un véritable cocktail euphorisant, un hymne intemporel à la bonne humeur !

Pour conclure ces Rencontres, le film musical « La Couleur pourpre » de Blitz Bazawule a bouleversé le public. Ce remake du chef-d’œuvre de Spielberg propose une lecture musicale vibrante de la résilience féminine au sein de la communauté afro-américaine, entre blues, gospel, pop et des chorégraphies grandioses !  Cette œuvre puissante a suscité de vives émotions dans la salle et a clôturé l’événement sur une note d’humanité et de foi.

Un merci particulier à la Communauté de communes Monts, Rance et Rougier pour son soutien et rendez-vous l’année prochaine pour une 18e édition de ces rencontres du film musical !