Thomas Pouget en résidence à Sylvanès

Cinq questions à Thomas Pouget, artiste en résidence à l’Abbaye de Sylvanès

Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Thomas Pouget, je suis metteur en scène et comédien. Je dirige en Lozère une compagnie professionnelle de théâtre qui s’appelle La Joie Errante. Nous créons des spectacles sur des thématiques variées (agriculture, passage de l’enfance à l’adolescence, classes moyennes, …) et d’autre part, nous menons des actions de territoire (résidences, stages, lectures, création de festival) avec un objectif commun : s’émouvoir et réfléchir ensemble autour de questions universelles. 

En janvier 2024, tu as débuté une résidence de territoire à l’abbaye de Sylvanès, en quoi consiste-t-elle ?
Cette résidence, c’est l’occasion de rencontrer les habitants qui font le paysage local, en partant du principe que tout le monde a une histoire à raconter et qu’il y a systématiquement de la complexité dans chacune. Au fur et à mesure de ces rencontres, il y a un puzzle qui se complète, un tableau qui se dessine sur ce qu’est le territoire, et sur les gens qui y habitent. Des thématiques se dégagent, des perceptions tantôt semblables, tantôt contradictoires et l’objectif final étant que les gens du pays s’emparent de ces témoignages qui m’ont été confiés afin de révéler un portrait de leur village.
En somme, on crée une matière théâtrale à partir de témoignages, interviews, anecdotes, tout comme on a l’habitude de le faire pour nos spectacles. Mais que les futurs participants se rassurent, pas forcément besoin d’apprendre du texte ou d’avoir fait du théâtre pour faire partie de la restitution finale.

 

Le 17 mars prochain, tu invites le public local à une lecture publique à l’abbaye. Peux-tu nous en dire plus sur cette rencontre?
Les lectures, elles sont à mon sens indispensables dans une démarche de résidence territoriale. Souvent considérées comme le parent pauvre du théâtre, elles sont plus qu’une simple lecture. Elles sont vivantes. C’est l’occasion de découvrir des auteurs sur des thématiques, et notamment pour cet événement du 17, des auteurs qui ont écrit sur la campagne. Celle d’hier et celle d’aujourd’hui.
Aussi, les spectateurs pourront entendre par exemple du Daudet avec Les lettres de mon Moulin, des Fables de la Fontaine et d’autres surprises. C’est partir à la rencontre d’écritures différentes, mais autour d’un sujet commun.

Ta compagnie de théâtre s’appelle la Joie Errante : pourquoi ce nom et qu’est-ce qu’il symbolise pour toi ?
C’est toujours assez délicat de choisir le nom d’une compagnie et ça serait intéressant de savoir ce que ce nom évoque chez les spectateurs. Pour ma part, ce nom est à la fois un mantra, et une conviction. Ne jamais oublier la Joie qui nous anime, qui nous pousse à savourer ce que nous faisons, et faire en sorte qu’elle puisse être partout.

La lecture de ta pièce « Vacarmes » est elle toujours prévue au prochain Salon de l’agriculture ? Si oui, avec quel état d’esprit vas tu t’y rendre ?
Elle l’est toujours. Le 25 et 26 février, à 11 h, sur le stand d’Eliance et celui du département de la Lozère. Avec tout ce qui se passe actuellement, ça va être très intéressant d’y être. Cela fait un moment qu’à l’issue des représentations, on entend des spectateurs nous dire  » vous devriez aller le jouer au salon votre spectacle « , cette fois, c’est pour de bon  !
J’ai envie de penser que ça n’est que le début, que d’y aller n’est qu’un prémisse à quelque chose de plus grand. Donc oui, j’y vais avec une envie certaine d’en démordre et la certitude que ce texte doit être entendu, par tous et toutes, sur ce que c’est que d’être paysan. 

 

Thomas Pouget reviendra en résidence à Sylvanès du 28 avril au 3 mai et en novembre 2024.

Lecture publique le 17 mars à 16h dans le scriptorium de l’abbaye – participation libre 

 

 

L’école de l’oralité continue d’explorer notre territoire !

Pour la quatrième année consécutive, le partenariat renouvelé entre l’École de l’Oralité et le Centre Culturel de Rencontre de l’Abbaye de Sylvanès vise un projet de création avec des publics identifiés sur notre territoire. En 2024, le projet concerne deux classes de 6e, soit une cinquantaine d’élèves du collège Saint-Michel de Belmont-sur-Rance et s’appuie sur les spécificités du territoire pour poursuivre l’exploration initiée les années précédentes, à savoir la résonnance entre notre région Occitanie et d’autres contrées plus lointaines.
Au-delà de la formidable aventure humaine et artistique que représente ce projet, l’intention est d’illustrer que nos différences ne doivent pas nous désunir mais au contraire nous enrichir car au final, et depuis toujours, nous sommes tous les « habitants d’un même monde ».

Des ateliers de pratique artistique dans les classes

Cette année, le travail se construit étroitement en lien avec le PEAC mené au sein de l’établissement par les enseignant(e)s. En s’appuyant sur les spécificités géographiques naturelles du territoire, il vient questionner le lien et l’impact de la vie des hommes sur le patrimoine naturel, de l’exploitation à la préservation.
C’est Sylvère Décot et Benoit Feugère qui animeront les ateliers dans les classes. De par leur formation et leur polyvalence, ils accompagneront le projet par le biais de pratiques artistiques très variées telles le chant (répertoires traditionnels en langue occitane), les percussions (digitales, corporelles…) ou encore la manipulation instrumentale en vue de créer des paysages sonores.
Pour mémoire, la pédagogie originale mise en œuvre pour ce projet est fondée sur l’apprentissage et la transmission par l’oralité et s’appuie avant tout sur le dialogue où chacun a la possibilité d’affirmer son identité. Ainsi, les connaissances et compétences sont transmises par l’observation, l’écoute, le mimétisme et l’immersion. La confiance et la bienveillance font partie de ce processus dont l’objectif est de placer tous les apprenants sur un pied d’égalité face à la pratique artistique, indépendamment de leurs bagages personnels.

Rencontre avec des témoins et porteurs de mémoire scientifique, sociale et culturelle
Afin de nourrir la réflexion des élèves et enrichir le travail de création, plusieurs rencontres seront organisées avec des témoins venus donner voix à un récit multiple du territoire. Comprendre la richesse et la spécificité de son territoire permet tout à la fois de mieux se l’approprier et de s’ouvrir sans crainte à l’autre…

CALENDRIER

Les premières interventions dans les classes se dérouleront les 25 et 26 janvier, puis les 25 et 26 mars 2024, 22 et 23 avril, 13 et 14 mai et enfin les 17 et 18 juin avec restitution publique à l’Abbaye de Sylvanès le mardi 18 juin 2024.

Des hommages à Gabriel Fauré en 2024 !

Gabriel Fauré (1845-1924) s’est éteint il y a un tout juste siècle et notre attachement à sa musique est intact. L’occasion est donc belle pour le Centre culturel de rencontre de commémorer le compositeur français lors de deux ateliers choral-production pour choristes amateurs confirmés. Ces deux stages donneront lieu à la production de concerts dans le cadre du 47e Festival de Musiques Sacrées- Musiques du monde les 21 juillet et 15 août 2024.

Bernard Tétu ouvrira les festivités avec son Atelier choral-production qui se déroulera du 15 au 21 juillet à l’abbaye de Sylvanès.
Au programme, une suite de musiques françaises en hommage à Gabriel Fauré : un programme original, ambitieux et varié ! Parmi les œuvres de Gabriel Fauré au répertoire de ce stage, on y trouvera : sa Pavane  au thème inoubliable ou encore Les Djinns œuvre spectaculaire qui reprend la construction « en losange » du poème de Victor Hugo sans oublier l’intense Cantique de Jean Racine.


Des œuvres plus rares et inclassables d’autres compositeurs français seront aussi au programme de l’Atelier choral comme le grand Chœur d’ombres d’Hector Berlioz, une œuvre extrêmement impressionnante et émouvante, un extrait des 7 paroles du Christ en croix de César Franck en particulier un choeur de foule au refrain puissant et provocateur !

Francis Poulenc sera mis aussi à l’honneur avec des extraits du Gloria et un chœur de sa cantate très peu connue intitulée Sécheresses : le village abandonné.

C’est avec deux œuvres majeures du répertoire de musique sacrée que Michel Piquemal, à la tête de sa 35e Académie de choeurs, rendra aussi hommage au génie de Gabriel Fauré. Le stage se déroulera du 7 au 15 août 2024 à Saint-Affrique où près de 80 choristes sont attendus pour travailler l’émouvant Requiem de Fauré et la Messe des pêcheurs de Villerville, écrite avec André Messager.

Gabriel Fauré, également organiste et maître de chapelle à l’église de la Madeleine, explore tout en douceur la richesse chorale héritée des formes liturgiques anciennes, tout en insufflant dans son Requiem un style singulier, qui évite les effusions dramatiques alors en vigueur. Dans un esprit similaire, la Messe des pêcheurs de Villerville, écrite avec André Messager alors que les deux hommes se reposaient sur la côte normande, se distingue par sa modestie et sa délica­tesse. Peu jouée, cette messe pour chœur de femmes per­mettra de ressaisir toute la subtilité du style français, que Fauré a fait entrer avec succès dans le répertoire religieux.

Plus de détails sur ces deux ateliers et demande d’inscription
sur notre site courant février.

 

En 2024, le théâtre s’invite en résidence

VACARME(S) : quand le théâtre dresse un portrait poignant du monde paysan

Dimanche 14 janvier, la neige encore généreuse dans les accotements, les fossés et les paysages du sud Aveyron n’a pas découragé le public : une centaine de personnes sont venues découvrir « Vacarme(s) », un spectacle présenté par la Cie La Joie Errante (48) dans la salle des fêtes de Montlaur transformée en petit théâtre pour l’occasion.

À partir d’un magnifique texte écrit par François Perache servi par la mise en scène sobre et épurée de Thomas Pouget, la pièce de théâtre racontait la vie de Pierre, un paysan au portrait complexe qui a fait le choix (mais en était-ce vraiment un ?) de reprendre l’exploitation familiale. Sur scène, Thomas Pouget, Sylvain Lecomte et Grégoire Le Stradic ont alternativement donné vie et voix à 16 personnages dans diverses situations quotidiennes d’une famille d’agriculteurs : le père, la mère, le fils, le petit-fils, mais aussi le voisin, le banquier, le vétérinaire, la maîtresse d’école, l’élu communal et encore bien d’autres !

Véritable « histoire vraie inventée », la pièce a balayé le cheminement d’une vie rurale, abordant de nombreux thèmes universels comme la transmission, le patriarcat, l’évolution des modèles de production et de consommation ou encore la place de l’Homme dans la Nature. Avec leur talent et leur conviction chevillée au corps, les trois comédiens ont questionnés les problématiques collectives qui traversent notre société contemporaine.

« Ne vous laissez pas faire ! L’émotion tue la réflexion. Il ne s’agit pas d’opposer émotion et réflexion ! Surtout ici ! Mais l’absence de réflexion amalgame les émotions en un bloc. On ne réfléchit plus, on est « en colère ». Et on ne va pas chercher plus loin. On se laisse faire. On se laisse embarquer par l’émotion. Il faut réfléchir, non pas pour remplacer l’émotion mais parce que plus on réfléchit, plus on a matière à sentir. Et la colère trouve son objet. Ne vous laissez pas faire. » (extrait de la pièce)

Le texte a résonné fort dans le public et les émotions étaient palpables. Écrit à partir de 150 témoignages de professionnels du monde agricole, d’élus et d’habitants, magnifiquement interprété par les comédiens, il a su faire vibrer nos émotions sans pour autant nous défaire de notre réflexion. Au final, l’œuvre constitue une critique sincère et juste du monde rural, mettant en lumière ses mérites tout autant que ses limites.

Et après ? Une résidence de territoire pour explorer notre rapport à la campagne et mettre en résonance l’agriculture avec la culture 

Dans le prolongement du spectacle, Thomas Pouget sera en résidence à l’Abbaye de Sylvanès et plus globalement sur le territoire intercommunal. Son but sera d’aller à la rencontre des habitant(e)s pour collecter des témoignages portant sur la ruralité : anecdotes et souvenirs liés au travail, à la famille, à la nature, à la transmission…

Aucune connaissance ni compétence artistique n’est requise et le projet s’adresse aux volontaires de tous âges, des « natifs aux nouveaux arrivants, en passant par les résidents de longue date » : exploitants agricoles, chasseurs, commerçants, retraités, résidents d’EHPAD, enseignants, écoliers, collégiens, lycéens, sans emploi… (liste non exhaustive !) Les seuls attendus sont la curiosité, l’envie d’échanger et le fait de résider ou travailler sur le territoire Monts Rance et Rougier !

À partir de la matière vivante récoltée, il s’agira ensuite d’« inventer une histoire vraie » et de la mettre en scène. L’idée est d’inclure les habitant(e)s volontaires dans le processus de création à travers un travail d’écriture et de mise en scène. Au final, une restitution publique valorisera à la fois le travail effectué et le territoire.

Si vous souhaitez échanger avec Thomas Pouget et ce, quel que soit votre âge, votre genre, votre profession… n’hésitez pas à vous manifester ! Ce projet est une opportunité extraordinaire pour « faire parler » notre territoire !

Renseignements pratiques : Thomas Pouget sera en résidence à Sylvanès du dimanche 21 au vendredi 26 janvier, effectuera une lecture publique le dimanche 17 mars à Sylvanès puis reviendra en résidence du 1er au 5 mai, laquelle sera clôturée par une restitution ouverte au public.

Pour prendre RDV avec Thomas Pouget, contacter l’abbaye de Sylvanès au 05 65 98 20 24 ou par email à marjolaine@sylvanes.com

 

Pierre Vallet : de New-York à Sylvanès

Le pianiste et chef d’orchestre Pierre Vallet est un invité régulier des plus grandes maisons d’opéra, comme le MET Opéra de New-York ou encore The Juilliard Scholl of music. Depuis déjà trois saisons, il rejoint l’abbaye pour co-animer avec Michel Wolkowitsky une classe de maître à destination de chanteurs professionnels. Rencontre…

Pouvez-vous nous raconter ce qui vous a amené à enseigner à Sylvanès ?
Le hasard d’une rencontre. Pour la petite histoire, Michel Wolkowitsky et moi avons étudié avec le même professeur de chant à Paris il y bien des années. Par l’entremise d’une amie commune, nous nous sommes retrouvés en 2021 et Michel m’a invité à encadrer une première classe de maître avec lui.

Que vous inspire ce lieu de travail ?
Le lieu est magique. Je suis tombé en extase devant cette abbaye.
Ma collaboration avec Michel est une parfaite osmose. Je m’aligne complètement avec son enseignement de la voix et nous nous complétons sur un plan artistique.

Que souhaitez-vous transmettre en priorité à un(e) jeune artiste lyrique lors de vos masterclass? 
Le courage d’une interprétation authentique tout en s’inspirant de tous les paramètres musicaux. Je travaille sur la scène internationale et je peux communiquer à ces artistes ce que l’on attend d’eux professionnellement.

Au cours de votre carrière musicale, quelle est la rencontre qui vous a le plus marqué ?
Ma collaboration avec Seiji Ozawa. Nous avons travaillé ensemble sur 49 productions d’opéras dans le monde entier. Il a transformé mon approche de la musique et m’a donné les bases fondamentales de la direction d’orchestre.

Quelle partition emmèneriez-vous sur une île déserte ?
Difficile de répondre à cette question. Mais ce que me vient maintenant c’est l’Eroica de Beethoven.

Site internet de l’artiste  : https://www.pierrevallet.net/

 

Témoignages de stagiaires
Au sein de cette classe de maître, je trouve l’exigence et la précision alliées à la bienveillance. La pédagogie de Michel est parfaitement complétée par l’expérience apportée par Pierre, notamment au niveau de l’interprétation. Pierre a beau côtoyer les plus grands chanteurs, il sait apporter à chacun sa singularité, sans distinction ! Cécile Veyrat

Dans ce lieu magique et ressourçant, j’ai pu bénéficier pleinement des compétences de Pierre et Michel dans le répertoire et la technique vocale. Par leur expérience et leur partage, j’ai pu approfondir mes compétences et ma maîtrise vocale. Jean-Christophe Fillol

J’ai eu la chance de participer à cette formidable masterclass. Leur dynamisme, leur exigence et leur extrême bienveillance ont été un réel vecteur de progression pour moi. Je recommande absolument ! Emmanuelle Demuyter

Une entreprise minière cistercienne au XIIe siècle dans le Sud Aveyron ?

Une entreprise minière cistercienne au XII e siècle dans le Sud Aveyron ?

C’est au cours de 60 années de recherches archéologiques, dans les tréfonds de la Terre, que Bernard Léchelon, archéologue minier associé au Laboratoire TRACES (UMR 5608 – CNRS – Université de Toulouse Jean-Jaurès), a pu faire, notamment, des découvertes extraordinaires sur les activités entreprises par les moines cisterciens de Sylvanès entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle.
A l’occasion de la sortie de son livre « Cinq millénaires d’exploitation d’or, d’argent et cuivre dans le Sud Aveyron », le chercheur a pu présenter dans le scriptorium de l’abbaye, le dimanche 22 octobre, devant une large assemblée de passionnés et de curieux, le fruit d’une longue enquête au cours de laquelle, entre autres, il fait le lien entre l’activité minière, constatée au cours du Moyen Âge central dans les alentours de Sylvanès, et le développement fulgurant de l’abbaye cistercienne de Sylvanès.

Difficile après les précisions scientifiques qui nous ont été apportées, corroborées par les explications de Michel Lopez, professeur émérite de l’Université de Montpellier et géologue, de ne pas voir désormais l’implication du commerce des minerais précieux de cuivre , d’argent et d’or, supervisé dès le XIIe siècle par les moines de Sylvanès,  dans le financement du chantier de l’église monumentale, dont nous profitons encore aujourd’hui, qui a lieu au même moment.

Merci aux deux intervenants pour nous avoir partagé avec tant de passion leur savoir sur ce territoire exceptionnel qu’est le Sud Aveyron !

 

Guillaume Sisiak

TRIBU[T] : une création danse et musique live en 2024

C’est dans le cadre d’un projet inédit de coopération internationale entre le Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Sylvanès, le Centre culturel de rencontre international John Smith (Bénin) et la Cie Empreintes (Occitanie), que le projet Tribu[T] verra le jour au printemps 2024.

Tribu[T] : une épopée mi disco, mi vaudou pour explorer la force et la puissance des rituels
TRIBU[T] qu’es acquo ? C’est un projet de création chorégraphique imaginé et porté par Clémence Baubant, danseuse, chorégraphe et pédagogue puisant une large part de son inspiration dans ses origines caribéennes. Avec Tribu[T], elle explorera les rituels collectifs et questionnera nos représentations face au groupe ou à ce que l’on en perçoit.

Tribu[T] : un dialogue entre tradition et modernité
Partant du postulat que le groupe se réinvente quelles que soient les situations traversées par les communautés humaines, Tribu[T] traitera de la manifestation du corps collectif et de ses métamorphoses. De la manifestation au rituel, du rituel à la horde : le projet questionnera les divers attributs de la « tribu ».

Pour mener à bien cette nouvelle création, Clémence Baubant axera ses recherches sur la pratique des rituels Vaudou au Bénin, sur la philosophie du Bigidi en Guadeloupe et sur l’étude d’iconographies des manifestations occidentales telles que celles de mai 1968 en France.

La Cie Empreintes , Fondation Royaumont ©Laurent Paillier

Des élèves danseurs et spectateurs : un itinéraire d’éducation artistique pour les scolaires
A l’Abbaye de Sylvanès, il n’est pas rare qu’un projet naisse dans le projet ! C’est le cas pour Tribu[T] qui se voit enrichi d’un volet de médiation artistique pour les scolaires développé par le Département de l’Aveyron.

>> Quatre classes d’école élémentaire bénéficieront chacune d’un atelier de 2h de pratique artistique durant lequel elles exploreront la danse, les percussions corporelles et la découverte de rituels traditionnels caribéens.

>> Deux classes de collège bénéficieront de trois ateliers de 2h de pratique et de création chorégraphique pour expérimenter les fondamentaux de la danse à travers les thèmes du rituel, de la coopération, du groupe et de la liesse collective.

Au total, Clémence Baubant animera 10 ateliers de pratique artistique (soit 20 heures) auprès de six classes qui seront toutes invitées à participer à la création du spectacle fin avril 2024 à l’Abbaye de Sylvanès aux côtés des danseurs professionnels de la Cie Empreintes et des musiciens professionnels du Bénin.

L’artiste Wang Yong en résidence à l’abbaye

Dans le cadre d’une résidence artistique coordonnée par l’ACCR, l’abbaye accueille depuis le 28 août Wang Yong, un artiste peintre chinois de 31 ans. Jusqu’au 4 septembre, il profite de cette résidence pour explorer l’intime, à partir de ses rêves et de ses émotions, dans un cadre très différent de celui qu’il a connu jusqu’à présent, en se confrontant à des paysages nouveaux et aux sites historiques occidentaux anciens des Centres culturels de rencontre français. Il a échangé avec nous sur son séjour à Sylvanès.

Peux-tu te présenter et nous parler de ton projet artistique ici à l’abbaye ?
W : Je m’appelle Wang Yong, j’ai 31 ans et je suis peintre. Je suis devenu fasciné par la peinture à l’âge de 7 ans lorsque j’ai découvert l’illustration du roman « au bord de l’eau », l’un des quatre plus célèbres romans classiques chinois. En copiant ces dessins j’ai pu développer mes premières techniques de peinture. Ensuite au collège j’ai intégré une formation périscolaire du dessin et de la gouache, où j’ai pu explorer des nouveaux sujets. En 2010, j’ai été admis à l’Institut d’art de Nanjing, où j’ai commencé des formations professionnelles sur la gravure et la peinture à l’huile, et j’ai choisi la peinture en cuivre comme domaine d’art principal. Ici j’ai utilisé de la peinture acrylique pour créer un paysage de Camarès. La raison pour laquelle j’utilise autant de rose est que cette petite ville du sud de la France me donne une telle impression, tant les gens que le paysage sont beaux et charmants.

Comment pourrais-tu décrire ton art en quelques mots ?
W : Mon concept artistique est ma vie, je veux sentir ma vie, enregistrer la vie, j’aime dessiner les scènes intéressantes et belles de la vie, parce que je veux atteindre l’objectif de capturer la beauté, ce qui me pousse à chercher la beauté au quotidien. D’autre part, j’aime beaucoup la création imaginative, où des scènes imaginaires sont combinées à la réalité pour créer des images intéressantes et narratives, qui sont généralement exprimées dans mes gravures.

Qu’est ce qui t’as amené à Sylvanès ?
W : J’ai participé au programme de résidence artistique de l’ACCR il y a trois ans. Lorsque je travaillais, j’étais membre de l’ACCR en Chine. Bien que le processus ait été très compliqué (à cause de la pandémie), nous n’avons pas abandonné, le destin m’a permis d’être ici aujourd’hui, et j’en suis très reconnaissant.

Comment se passe ton séjour ici, quelles sont tes impressions de l’abbaye ?
W : J’aime beaucoup cet endroit, en pleine nature, plein d’histoire et d’art, j’aime aussi la nourriture, je suis très heureux d’être venu à Sylvanès, où le calme me permet d’être plus créatif et de mieux réfléchir.
Je trouve l’abbaye très sacrée, le sens de l’histoire apporté par le bâtiment en pierre est solennel, et lorsque je pénètre dans le vieux bâtiment, c’est effectivement très solennel. Mais cela ne me dérange pas, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que les gens ici sont détendus, dans le scriptorium, de jeunes chanteurs pratiquent le chant lyrique,
le soleil brille à travers les fenêtres voûtées, j’ai commencé à imaginer des moines en train de créer des chants.

As-tu eu l’occasion d’assister à quelques concerts, écouter de la musique ?
W : C’est la première fois que je visite une abbaye, j’ai vu de nombreux musiciens s’exercer au chant, et j’ai pensé que ce devait être une expérience sacrée et merveilleuse que d’assister à un concert classique dans une vieille abbaye fondée au 12e siècle.

As-tu fait de belles rencontres ?
W : Bien que mon séjour en France soit court, j’ai rencontré beaucoup de personnes et de choses intéressantes. Je vais vous raconter ma plus belle rencontre. L’autre jour, je me promenais dans la petite ville de Camarès, prenant des photos en marchant, lorsqu’une porte s’est ouverte dans la rue, un homme est sorti et m’a demandé ce que je faisais. Puis il m’a invité à prendre des photos sur le balcon où la vue était si belle, pour être honnête, j’ai commencé à avoir un peu peur, et j’ai réfléchi un moment, mais je l’ai quand même suivi jusqu’au balcon. J’ai effectivement eu une vue magnifique, puis il m’a invité à prendre un café, et j’ai appris que ce n’était pas sa maison, c’était un décorateur d’une autre ville qui travaillait ici pour une semaine. Nous avons parlé de beaucoup de choses, de la vie, l’idéal, le mariage et ainsi de suite. Comme mon anglais était médiocre et que le sien était encore pire, nous avons utilisé un logiciel de traduction pour communiquer. Cela n’aurait jamais pu m’arriver en Chine.

 

Propos recueillis par Loane, stagiaire au service communication

Retours d’expérience de stagiaires en chant traditionnel et corse

Du 16 au 19 juillet, se sont déroulés à l’abbaye les stages de chant « Polyphonies traditionnelles » et « Polyphonies corses », encadrés respectivement par Pascal Caumont, chanteur, collecteur et professeur au Conservatoire Régional de Toulouse, et Nadine Rossello, chanteuse et musicienne. L’occasion pour les participants de découvrir ou approfondir les chants occitans et corses.

Le jour de la restitution du stage de polyphonies traditionnelles, Swan et Floriane nous font par de leurs ressentis lors d’une interview :

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
F : « Je m’appelle Floriane, je suis dans la fin de la trentaine comme disent les Anglais. J’habite à Sète et c’est la première fois que je viens faire un stage de chant à Sylvanès. »
S : « Je m’appelle Swan, j’ai la mi-trentaine, je suis psychothérapeute et je travaille dans un institut qui s’appelle « Institut des arts dévotionnels », basé en Espagne, dans lequel on organise diverses retraites et résidences, dont une qui pourrait peut-être partiellement se dérouler ici. Donc je suis venu à la fois pour le stage, rencontrer Pascal et découvrir le chant occitan, mais aussi à la fois pour découvrir le lieu et rencontrer Michel Wolkowitsky ».

Où avez-vous-tu entendu parler de ce stage ?
F : « D’abord j’ai cherché sur internet un stage de chant pour cet été et de fil en aiguille je suis tombée sur le site de l’abbaye. J’ai une amie qui est déjà venue ici et qui m’avait recommandé cet endroit. »

Quel est votre ressenti par rapport à l’abbaye ?
S : « Je pensais que c’était plus grand, qu’il y aurait plus de bâtiments, mais sinon je trouve qu’il y a eu de belles rénovations. Je loge dans le dortoir, je le trouve chouette ! »
F : « Moi j’ai eu des belles sensations quand on a chanté dans la salle capitulaire et dans l’abbatiale, j’ai eu des frissons, il y a une très belle résonance. C’est quand même un endroit dans lequel on se sent bien. »

Et en ce qui concerne les rencontres que vous avez pu faire ici pendant le stage, avec les autres stagiaires, les formateurs, le personnel ?
S : « Très accueillants, chaleureux. »
F : «  Beaucoup de positif ! »
S : « J’ai apprécié qu’on prenne en compte l’histoire du lieu, et la vie spirituelle qu’il y a pu y avoir, et comment on a continué d’une manière ou d’une autre à la faire vivre. C’était aussi intéressant d’en apprendre plus sur André Gouzes, et le fait qu’il y a encore des offices ici, même s’il y en a moins qu’avant d’après ce que j’ai pu comprendre. On voit qu’il y a une encore vie spirituelle ici et que ce n’est pas seulement un bel édifice qu’on utilise comme lieu purement culturel. »

Le fait que les visiteurs circulent dans l’abbaye durant le stage…
S : « Ça ne m’a pas dérangé. On voit qu’il y a des personnes qui visitent l’abbaye comme un lieu purement culturel, d’autres que je vois s’agenouiller devant l’eau bénite à l’entrée, c’était intéressant de voir tout ça. »

Votre ressenti par rapport au formateur Pascal Caumont ?
S : « Excellent, expert en son domaine mais aussi très abordable, une connaissance autant technique que théorique, de belles histoires à raconter, on le sent ancré dans sa région. »
F : « Génial, on l’écoute des heures durant et on ne s’ennuie pas ».

Vous connaissiez déjà les chants occitans ?
F : « Oui, moi je chante des chants occitans autour de chez moi, et là c’était le côté chant pyrénéen qui m’intéressait, et effectivement c’est une plongée dans l’histoire des vallées pyrénéennes, Pascal a plein d’anecdotes à raconter, une grande culture à ce sujet. »
S : « Moi je suis nomade mais je suis principalement en Espagne. Mon beau-père était de Cahors, il parlait un peu occitan donc j’ai un lien particulier avec cette région. C’est la première fois que je participe à un stage, j’en connaissais quelques-uns et je pratique d’autres polyphonies, surtout géorgiennes. »

Est-ce que ça vous a donné envie de faire d’autres stages, d’approfondir ?
F : « Moi oui, notamment le chant corse. Ma grand-mère est corse et quand je les entends chanter, j’ai l’impression qu’il y a tous mes ancêtres qui chantent aussi. Donc je pense que je reviendrai pour ce stage. »
S : « Énormément de stages m’interpellent, notamment les chants sacrés profanes, et j’espère pouvoir en donner également avec mon projet. »
F : « Quel stage tu donnerais alors ? »
S : « En gros ce serait un stage de chants interreligieux, participatif, avec une partie d’improvisation en langue cinétique, en hébreux, en amharique et en araméen. »

Le lendemain, Véronique et Laila nous font part de leurs ressentis avant la restitution du stage de chants Corses :

Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots, nous dire ce que vous faites dans la vie ?
V : « Je viens de Marseille et je travaille avec des artistes que j’accompagne du point de vue administratif et sur la conception de projets. »
L : « J’habite à Tel Aviv, je suis franco-israélienne et je travaille avec la voix. J’apprends, j’enseigne et je crée avec la voix. »

Vous avez entendu parler de ce stage par quel biais ?
V : « Par une amie qui l’a fait l’année dernière et qui m’avait parlé de la formatrice en me disant qu’elle était vraiment exceptionnelle. Et puis ce cadre de l’abbaye est vraiment agréable. »

Vous connaissiez déjà Sylvanès ?
V : « Pas du tout, j’avais déjà chanté à l’abbaye Notre-Dame de Sénanque, à la Chaise-Dieu aussi et je trouve qu’il y a une atmosphère vraiment propice à ça, ce sont des lieux qui ont été construits pour ça, donc travailler la voix dans ce cadre là est vraiment intéressant. »

Vous avez pu chanter dans le scriptorium, salle capitulaire et l’abbatiale, quelle était votre expérience dans chacune de ces pièces ?
L : « On a travaillé essentiellement dans le scriptorium, un peu aussi dans la salle capitulaire. »
V : « Ce sont des expériences complètement différentes, donc on travaille de trois façons différentes. »

Comment vous sentez-vous avant la restitution de toute à l’heure, prêtes ?
L : « D’un côté, on est toujours prêt avec ce qu’on a, on a reçu pas mal durant ces derniers jours. Puis en même temps on sent à quel point c’est un tout petit bout de travail, c’est passé vite et on a envie d’approfondir. Mais c’est déjà beaucoup. »
V : « Il y a aussi un vrai travail qui allie l’apprentissage du répertoire et la technique, au rapport au corps, ça c’était nouveau pour moi, car je trouvais que c’était assez peu abordé jusqu’à présent dans les autres stages que j’ai pu faire. »

Vous aviez déjà eu l’occasion de faire des stages de chant ?
V : « Oui j’ai déjà fait des stages de chants corses ».
L : « Moi je pratique beaucoup de types différents de polyphonies et de chants traditionnels, de façons d’approcher la voix, de pédagogies différentes. En fait je cherchais un lieu pour faire des résidences et c’est comme ça que j’ai trouvé sur internet l’abbaye. Ce qui m’a plu c’est que le programme est vraiment dans la direction qui m’intéresse. En fait j’ai jamais fait de stage de chants corses, je connaissais juste quelques chansons mais je n’avais jamais plongé dans ce répertoire et dans cette façon de faire, placer la voix, chercher le son commun du groupe, mettre en place les harmoniques.

Qu’est ce qu’il y a de particulier dans l’approche de Nadine pour ce stage ?
V : « Le fait qu’elle appuie beaucoup sur cette question de la résonance du corps et sur le placement de la voix, c’est vraiment un plus qu’elle amène, pare qu’il y a certains enseignements qui sont plus axés sur l’apprentissage des chants et d’un répertoire, ou le travail d’une messe en particulier. Là on est revenus sur les fondamentaux de la technique et je trouve ça vraiment intéressant. »
L : « Il y a aussi le fait de chanter juste ou de trouver l’harmonie entre les voix. Pour Nadine, tout est dans le placement, dans la façon d’ancrer la voix dans le corps et c’est là que l’ajustement des notes se met en place. Donc s’il faut réajuster un accord, c’est dans le corps que ça se passe, pas dans le fait de penser « plus haut, plus bas ». »

Vous êtes donc globalement satisfaites du déroulement de ce stage ?
L : « Oui, vraiment, c’est très très intéressant ! »
V : « On regrette qu’il n’y en ait qu’en été en fait ! »

Le fait que l’abbaye soit assez isolée géographiquement, ça n’a pas posé de problème ?
V : « Non, du moment qu’il y a toute l’infrastructure d’accueil, l’hébergement, la nourriture, travailler sur le long terme 4-5 jours comme ça c’est bien, c’est important car ça permet de rentrer dans la démarche. »
L : « C’est un challenge pour venir, pour celles qui n’ont pas de voiture. Mais le fait en soit que ce soit éloigné, au contraire, c’est chouette d’être déconnecté, proche de la forêt comme ça. »

Vous avez pu faire de belles rencontres cette semaine ?
V : « Il y a une même passion déjà à la base, il n’y a pas forcément les mêmes attentes ni les mêmes pratiques en amont mais on se retrouve sur cet amour du chant et de la voix, de ce travail de connexion par la voix. Donc ça crée tout de suite des accointances. Moi j’ai même retrouvé des gens que j’avais déjà rencontrés en Sardaigne dans un stage de chants corses aussi. En France je pense vraiment que ces formations autour des chants du monde ce sont beaucoup développées et du coup maintenant il y a une population qui tourne sur ces stages. »

D’autres stages que propose l’abbaye vous intéressent aussi potentiellement, en dehors des formations vocales, la géobiologie par exemple ?
V : « Alors ça voilà, j’ai découvert ça, je ne savais même pas que ça existait, du coup j’ai trouvé ça intéressant parce que c’est toujours une question de perception, c’est développer un rapport à l’espace, à l’architecture, c’est aussi intéressant que ce qu’on fait en chant, qui est de développer notre perception à l’autre. Donc pourquoi pas travailler là-dessus par curiosité. »

Un petit mot pour clôturer notre échange ?
V : « Je suis vraiment ravie d’être passée ici et de ce cadre, je suis vraiment touchée par l’atmosphère du lieu, le fait aussi d’entendre une chanteuse lyrique en ce moment-même, on sent que c’est un lieu dédié à la musique. »
L : « C’est chouette cette ambiance. Quand on passe quelques jours à chanter ensemble, forcément il se passe des choses, du point de vue émotionnel, spirituel, que ce soit présent de façon évidente ou pas c’est là quoi. »
V : « On a eu des jolis moments en dehors aussi, on s’est retrouvés sous le tilleul le soir à chanter, c’était chouette. »

Interviews réalisés par Loane, stagiaire au sein du service communication

Des visites familles proposées à l’abbaye cet été !

Les jeunes aventuriers et explorateurs curieux, âgés de préférence de 6 à 10 ans, sont invités à l’abbaye de Sylvanès pour un voyage passionnant à travers le temps pour découvrir les mystères d’une époque médiévale fascinante !

Rejoignez avec vos enfants la quête pour retrouver le trésor caché du fondateur légendaire, Pons de l’Héras. Notre chère guide Apolline invite les familles de visiteurs à arpenter les couloirs anciens et explorer les recoins secrets de l’abbaye, en apprenant tout sur la vie intrigante des moines cisterciens du Moyen Âge.

Au cours de cette aventure interactive, vous apprendrez comment ces moines dévoués vivaient, travaillaient et priaient dans le calme et la sérénité de l’abbaye. Découvrez leurs rituels spirituels, leurs tâches quotidiennes et leurs impressionnantes réalisations architecturales. Imaginez-vous en train de copier des manuscrits anciens, de cultiver des jardins paisibles et de méditer dans la majestueuse église abbatiale.

Chaque coin de l’abbaye cache une histoire passionnante et un indice qui les rapprochera du trésor tant convoité. Préparez-vous à résoudre des énigmes, déchiffrer des codes et relever des défis stimulants pour avancer dans notre quête. Le trésor de Pons de l’Héras vous attend, mais il ne se laissera pas trouver facilement !

Apolline vous guidera tout au long de cette aventure éducative, veillant à ce que vos enfants vivent une expérience inoubliable et divertissante. Rejoignez-nous en famille pour cette visite guidée ludique !

Informations et tarifs :

  • Du lundi au jeudi à 16 h sur réservation au 05 65 98 20 20
  • Durée : environ 45 minutes
  • 10€ par famille
  • De préférence pour les enfants entre 6-10 ans