Des fouilles à l’abbaye

Du 5 au 21 octobre  des équipes du service d’archéologie du Département de l’Aveyron ont investi le site de l’abbaye pour y entreprendre des fouilles sur une parcelle de 1800 m2.  C’est une étape précieuse et indispensable du projet de réaménagement du Centre culturel de rencontre dont la maitrise d’ouvrage est à présent confiée à la Communauté de Communes Monts, Rance et Rougier. Interprétations des excavations, levée topographique permettront de pouvoir envisager le lancement des travaux du nouveau bâtiment programmé en mars 2022. Ce nouveau module sera construit parallèlement à l’aile entre la prairie et l’actuel parking. Il devrait abriter un hall d’accueil pour les visiteurs et les stagiaires, un espace boutique, une salle dédiée aux conférences et expositions temporaires, des bureaux administratifs … Cette implantation aux abords de ces bâtiments, classés Monuments Historiques depuis 1862, a motivé cette prescription par les Services de l’État, Conservation Régionale de l’Archéologie d’Occitanie, de ce  diagnostic d’archéologie préventive visant à préciser la présence et l’état de conservation d’éventuels vestiges.

De multiples structures maçonnées ont été mises au jour. Bien qu’arasées, ces maçonneries traduisent la présence d’anciens bâtiments sur l’ensemble de cette parcelle localisée à l’ouest de l’abbaye et du cloître. Il s’agit d’un secteur traditionnellement destiné à l’implantation des bâtiments consacrés aux frères convers et aux activités de support logistique de la communauté dans une abbaye cistercienne. Il est encore trop prématuré pour proposer un plan général de ces vestiges et donc d’émettre des hypothèses sur l’organisation spatiale de cet espace.

Entre temps, un appel à candidature de maîtrise d’œuvre a été lancé : à ce jour, une quarantaine de bureaux d’études d’architectes ont déjà candidatés  et quatre devraient être choisis dans le courant du premier semestre 2021  afin de présenter leur projet  !

Cet ambitieux projet de développement territorial ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire contemporaine de l’Abbaye.  Il reçoit le soutien de nombreux acteurs institutionnels et professionnels des bâtiments historiques qui, autour du maire du village et directeur de l’abbaye Michel Wolkowitsky se mobilisent activement pour façonner l’abbaye de demain  !

 

Bach sur les grandes orgues de Sylvanès

Comme prévu, ce vendredi 25 septembre, nous avons le plaisir de vous dévoiler la version intégrale de l’interprétation de Sinfonia Cantate BWV 146 « Wir müssen durch viel Trübsal in das Reich Gottes eingehen » de Johann- Sebastian Bach  par Henri-Franck Beaupérin : une version adaptée pour orgue par le titulaire des grandes orgues de Sylvanès.

Réalisé en septembre 2020 à l’Abbaye de Sylvanès par Quentin Lagny de la société de production Les Voix célestes  !

D’autres vidéos suivront prochainement ! rendez-vous les 25 octobre et 25 novembre !

 

Retour en images sur le 43e festival

Une quinzaine de concerts, 5000 spectateurs…  c’est certes, mesures sanitaires oblige  la moitié de la fréquentation d’un festival habituel (amputé cette année des 2/3 de sa programmation) mais surtout une grande satisfaction : celle d’avoir pu tout mettre en œuvre pour maintenir cette édition revisitée et allégée du 43ème Festival pour la vie de notre abbaye, de notre territoire, en solidarité avec tous nos amis artistes et avec le soutien de nos partenaires institutionnels.

Devant  un public ravi d’assister enfin à un concert et des artistes tellement reconnaissants de pouvoir se produire sur scène, le directeur artistique Michel Wolkowitsky et sa dynamique équipe se félicitent d’avoir, malgré le contexte, pu offrir tout au long de l’été de superbes instants d’harmonie, de beauté et d’espoir !  Un grand merci à tous : festivaliers, artistes, partenaires, stagiaires et bénévoles qui ont fait de ce festival un moment unique !

Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer, voici quelques extraits vidéos à partager  !

Zoom sur les projets EAC 2020/21

Une chorale à l’école pour grandir en musique !

Le projet Chorale à l’école redémarre dès la rentrée pour 10 classes du territoire intercommunal Monts, Rance et Rougier, soit environ 165 élèves âgés de 6 à 11 ans. De septembre 2020 à juin 2021, pour la seconde année consécutive, ceux-ci bénéficieront d’un atelier de chant tous les 15 jours et c’est Marine Desola – musicienne intervenante diplômée – qui les emmènera cette année à la découverte des chants et des cultures du monde ! Si le contexte le permet, 2 rassemblements inter-écoles seront organisés à l’Abbaye de Sylvanès au printemps 2021, afin de permettre aux enfants de rencontrer des artistes professionnels en résidence et d’expérimenter la puissance du chant choral et l’exceptionnelle acoustique de l’église abbatiale.

Rassemblement Plan chorale à l’école – Abbaye de Sylvanès – Février 2020

Une restitution publique clôturera l’année, permettant aux jeunes chanteurs de révéler leurs apprentissages et de partager leur plaisir de chanter.

Pour mémoire, ce projet initié par le Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Sylvanès s’inscrit dans la droite ligne du Plan Chorale national et voit le jour sur notre territoire grâce à une concertation étroite et un précieux partenariat avec la Communauté des Communes Monts, Rance et Rougier, le Conservatoire à Rayonnement Départemental de l’Aveyron, l’Education Nationale, Aveyron Culture et la DRAC Occitanie.

 

L’École de l’Oralité© : un laboratoire de partage des cultures et des patrimoines musicaux !

Née sur le territoire stéphanois, riche de 10 années d’expériences, d’ateliers et d’innovations pédagogiques, l’École de l’Oralité© arrive cette année en sud Aveyron avec pour ambition de faire de la pratique artistique une base d’échanges et de dialogue, spontanée et accessible à tous. L’oralité, aussi différente soit-elle selon ses origines, sa culture ou son âge, exprime et transmet une mémoire, une expérience… une culture.

Pour ce projet, le Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Sylvanès et l’École de l’Oralité© ont souhaité s’appuyer sur les spécificités du territoire afin de mettre en lumière ses multiples facettes culturelles. Un trio d’artistes – un chanteur, une danseuse et un percussionniste – animera dès février 2021 une douzaine d’ateliers pour 2 classes de 6e sur la thématique des chemins. Chemin de pèlerinage, d’exil, de conquêtes, d’explorateurs, de commerce ou de troubadours… ces lieux de rencontre et d’échanges, qu’ils soient culturels ou commerciaux, sont aussi l’occasion d’explorer les thématiques du refuge et de la terre d’accueil. Artistiquement, en outre, le chemin ouvre l’imaginaire et invite au voyage. Dans un processus de création, il offre de nombreuses pistes et permet de nombreuses exploitations pédagogiques pour les équipes enseignantes.

A l’issue des 12 ateliers de pratique artistique, une création collective verra le jour au mois de juin 2021, au cours de laquelle les élèves se produiront sur scène aux côtés d’artistes professionnels issus de l’ Ensemble Canticum Novum.

Le Petit Prince : un spectacle musical pour violon et piano !

Chef d’œuvre de la littérature, livre français le plus lu au monde, Le Petit Prince nous éclaire sur le sens de la vie en nous projetant dans l’univers infiniment grand et infiniment petit. Compositeur toulousain, Thierry Huillet a relevé le défi de mettre ce récit en musique et nous propose d’en redécouvrir les épisodes les plus marquants à travers un recueil de petites pièces en duo piano/violon, où les styles musicaux les plus variés (jazz, tango…) témoignent de son imagination musicale. Le Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Sylvanès, Aveyron Culture, Clara Cernat au violon et Thierry Huillet au piano et à la composition se sont unis pour construire un itinéraire d’Education Artistique et Culturelle© inédit à destination des écoles et collèges. Celui-ci sera constitué d’un atelier de découverte musicale et artistique en classe, au cours duquel les élèves découvriront le métier de musicien et de compositeur, le piano et le violon, et effectueront un travail sur la perception des sons et du lien avec le texte de l’œuvre Le Petit Prince. Les élèves assisteront ensuite à une représentation du spectacle dans l’église abbatiale de Sylvanès, permettant au passage d’en expérimenter l’exceptionnelle acoustique.

A noter que chaque extrait musical sera présenté par les artistes et que le spectacle donne lieu à un échange avec les élèves et enseignants. Rendez-vous pour cela le lundi 8 juin 2021 ! Et d’ici là, les enseignants peuvent préparer leur projet en piochant dans le Fonds Documentaire mis à disposition par Aveyron Culture.

Mais aussi… toute l’année sur réservation :   visites pédagogiques / ateliers de pratique artistique / Des pieds et des mains pour la forêt. En savoir plus sur ce lien 

Rencontre avec Pascal Caumont

Après avoir grandi dans une famille de musiciens populaires, Pascal Caumont obtient le Certificat d’Aptitude à l’enseignement des musiques traditionnelles. Son travail s’axe majoritairement autour des polyphonies pyrénéennes mais ils s’intéressent également aux styles et techniques vocales d’Italie du Nord, de Sardaigne et d’Espagne. Professeur au conservatoire et à l’IFMI-Université de Toulouse Jean-Jaurès, il est régulièrement invité au conservatoire supérieur de Barcelone et dans d’autres structures d’enseignement supérieur (Cefedem, Universités, CFMI…) pour partager sa recherche sur le son de la polyphonie, ses styles et sa fonction sociale. Directeur musical de Vox Bigerri, il donne de nombreux concerts en Europe.

Pour la 3e année consécutive il est à Sylvanès du 18 au 20 août pour partager sa vocation : transmettre les polyphonies pyrénéennes à différents publics, chanteurs amateurs ou professionnels.
Nous l’avons rencontré :

« Depuis quelques années je me rends tous les ans à Sylvanès. C’est un lieu qui m’est cher de par son acoustique exceptionnelle et sa situation géographique, comme isolée du monde. Quel cadre formidable pour la transmission ! La réverbération du son permet un travail de la voix inédit, elle peut s’ouvrir, se développer, elle est comme portée dans l’air, sans parasitage sonore ! »

Ses élèves sont conquis et s’enchantent à la fois de la sonorité de l’église et du répertoire choisi, alternant chants sacrés et chants profanes. La pédagogie originale de Pascal Caumont, sans partition est axée sur la mémoire corporelle : « Travailler avec son corps comme un instrument de musique. »

« Le travail sans partition est motivé par l’objet d’études, les polyphonies traditionnelles ont toujours été transmises par le moyen de l’oralité. Contrairement au chant avec partition, différentes voix sont possibles, j’incite mes élèves à développer la souplesse de leur voix, à chercher dans leur corps différentes zones de résonnance, de vibration. La posture corporelle est fondamentale, elle permet d’optimiser le rayonnement de la voix. »

« Capter la mémoire vive, la sauvegarder, la transmettre et ouvrir sur des créations », tel est l’objectif de Pascal Caumont. « En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Ce célèbre proverbe attribué à l’écrivain, diplomate et ethnologue Peuhl, Ahmadou Hampaté Bâ, lors de son discours du 22 septembre 1960 à l’UNESCO à l’occasion de l’indépendance du Mali, entre en résonance avec le travail de collectage du chanteur.

Il définit son activité comme le fait de voyager avec un enregistreur pour rencontrer des chanteurs porteurs de chants inconnus. Il s’agit pour lui, non seulement de moissonner des chansons inconnues, mais aussi d’écouter comment chaque personne parvient à faire vibrer sa voix. Chaque individu a sa propre identité vocale et cette dernière transmet toujours un message.

« Mon travail consiste aussi à aller chercher le sens que les gens donnent à la musique. Dans le monde, sa fonction n’est pas toujours exclusivement esthétique, elle crée aussi un espace et des liens invisibles entre les personnes. Pour les Pygmées par exemple, le fait de chanter ensemble soude la communauté.
Je me sers beaucoup de mes recherches pour le chant collectif… l’objectif du groupe est de construire un tissu sonore, de réaliser un son collectif. Les chants traditionnels s’habillent chaque jour de nouvelles voix, malgré l’ancienneté de notre répertoire, du XVeau XXe siècle, nous sommes tous des chanteurs contemporains. »

 

Pascal Caumont et ses 20 élèves stagiaires ouvriront une fenêtre sur leur travail lors d’une restitution publique ce jeudi 20 août à 16 h en l’abbatiale.

Ce dimanche 23 août à 17 h  en l’abbatiale, avec ses collègues chanteurs de Vox Bigerri, il partagera la scène avec l’Ensemble Marani dans le cadre du 43 e Festival pour une rencontre polyphonique inédite ! Réservez vos places ICI !

 

 

Derviche et l’envoûtement du soufisme

Enorme succès au Festival ce vendredi 7 août pour l’hypnotique spectacle « Derviche », abondamment alimenté du souffle du soufisme…
Ce soir là, le public s’est laissé transporté par la magnétique association du trio franco-syrien Bab Assalam et de l’étonnant artiste circassien Sylvain Julien, spécialiste mondial du hula hoop.
Dès les premières minutes, la musique enchanteresse a plongé le public dans une sérénité absolue.

Elle l’a ensuite fait basculer dans une sorte de transe par un changement d’ambiance provoquée par la diversité des instruments joués des plus traditionnels (oud, clarinette, percussions…) aux plus electros comme le sylphyo (clarinette électrique) et la clariney ( mélange d’une clarinette et d’une flûte orientale appellée ney) illustrant un véritable pont entre l’Orient et l’Occident.

 

De son côté, Sylvain Julien a fasciné l’auditoire par ses mouvements envoûtants et sa danse, inspirée de celle des Derviches. D’abord sa seule gestuelle d’apparence simple, fluide, continue, a permis de se laisser bercer, faisant corps avec la musique. Puis le mouvement d’un cerceau rouge, puis de plusieurs qui semblaient littéralement voler autour de lui ont plongé les 220 spectateurs au plus profond d’eux mêmes, certains abandonnant avec confiance leur conscience pour n’être plus que des yeux qui contemplent et des oreilles qui entendent.

C’est émerveillé que le public est peu à peu sorti de son somnambulisme, pour se lever et applaudir avec plein d’entrain et de joie. L’objectif aura été atteint ce soir là par ces quatre fabuleux artistes : faire vivre « un voyage sans départ ».

Raphaëlle De Vogel 

Intense voyage musical au festival !

Ce dimanche 2 août, dans le cadre du 43e Festival Musiques sacrées – Musiques du monde, les spectateurs de l’abbaye de Sylvanès ont connu un intense périple musical en compagnie de l’Ensemble La Fenice et du trio Diana Baroni, Rafael Guel et Simon Drappier.
La Fenice, nom de l’ensemble dirigé par Jean Tubéry signifie en italien « le phénix ». Sur scène, six talentueux artistes nous ont conduit admirablement « Sur les rives de Babylone » faisant renaître le passé de ses cendres et en particulier le célèbre Psaume de David.

Le public a été séduit par ce riche programme de musique baroque interprété en cinq langues suivant le fil conducteur du psaume d’exil « Super flumina Babylonis ». La flûte virtuose et le cornet au son très aérien de Jean Tubéry se mariait parfaitement avec la voix fluide de Perrine Devillers. Une voix qui suivait son cours tranquille et imperturbable au fil des notes. Cette jeune soprano ne possède aucune limite dans son chant, qui offre la sécurité nécessaire pour se laisser transporter avec confiance. C’était un ensemble envoûtant porteur d’un sentiment intense d’élévation et d’évasion dans lequel chaque instrument y avait son rôle apportant ici ou là le son chatoyant du violon, le timbre chaud du violoncelle baroque, la profondeur du théorbe et la légèreté du clavecin. Le « bis » en anglais choisi par les artistes a fait sourire l’assistance pour la plupart surpris de découvrir que les paroles du tube disco planétaire de 1978 « Rivers of Babylon »étaient directement extraites du Psaume 137 qui commence ainsi  : « Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion. Aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes…  »

Suite des réjouissances en soirée avec le spectacle « Femmes du Nouveau Monde ». Par leurs instruments et leurs chants fort atypiques, le trio a enveloppé l’auditoire dans une chaleur afro-amérindienne délicieuse.

Par son chant, la lumineuse Diana Baroni nous permet de faire toute la différence entre une personne qui fait de la musique et une femme qui vit sa musique. La flûtiste baroque et chanteuse partage la scène avec beaucoup de complicité avec ses musiciens : le mexicain Rafael Guel au vihuela et à la voix chaleureuse et Simon Drappier à l’arpeggione. Ce choix musical autour des personnalités féminines, mystiques, saintes guerrières…  enchaine tendresse, caractère, sensualité et tristesse avec l’accent ultime sur une profonde reconnaissance de vivre.

C’est en suivant le déclin du jour au travers des sublimes vitraux de l’Abbaye que le concert s’achève sous une nouvelle pluie d’applaudissements.
La vie est belle et remplie de couleur grâce à tous ces artistes qui continue envers et contre tout d’alimenter le festival cet été.
C’est le cœur plein d’enthousiasme que chacun a quitté l’abbaye, prêt à poursuivre très prochainement (dès ce mercredi 5 août à Millau) le voyage musical !

Le protocole sanitaire en vigueur à l’abbaye

Dans le contexte actuel, nous mettons tout en œuvre afin de vous accueillir dans les meilleures conditions. L’abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre a mis en place un protocole afin de respecter toutes les consignes sanitaires et assurer la sécurité du public, des artistes et de son personnel.

Ainsi dès l’entrée dans l’abbatiale les spectateurs ont l’obligation de porter un masque et de se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique mis à disposition. Les portes sont ouvertes une heure avant le début du concert, permettant une régulation du public à l’intérieur comme à l’extérieur et d’éviter les files.

Cette année, le placement est libre pour tous les concerts, une distance minimale d’un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe de moins de dix personnes venant ensemble, ainsi une fois assis les spectateurs peuvent s’ils le souhaitent retirer leurs masques (Décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19). Avant et après chaque concert les sièges sont désinfectés.

Des membres de l’équipe de Sylvanès sont présents pour rappeler et faire respecter le protocole en vigueur.

 

 

Atelier choral Mozart et Académie d’été annulés, maintien des stages à petit effectif…

En accord avec les chefs de choeurs Bernard Tétu et Michel Piquemal, nous sommes au regret de devoir annuler l’atelier choral-production « Requiem de Mozart » et la 31e académie de chœurs et d’orchestre qui devaient rassembler de nombreux choristes et musiciens cet été à Sylvanès.

En effet, les contraintes de sécurité sanitaire qui nous sont imposées semblent peu adaptables à la pratique chorale de plus de 30 chanteurs, avec notamment l’impératif de distanciation spatiale (4 m2 par personne) et surtout le risque de transmission virale par voie aérosol : les chanteurs sont de grands postillonneurs ! Tout cela va à l’encontre d’une pratique chorale, d’un vrai travail de cohérence musicale d’un groupe dont l’efficacité dépend d’une écoute collective dans une proximité nécessaire à la qualité d’un son et d’une interprétation.
C’est bien sûr la mort dans l’âme que le Centre culturel de rencontre a pris cette décision car il ne peut prendre un tel risque qui engagerait sérieusement sa responsabilité. Mais sachez que nous nous engageons à reprogrammer ces ateliers en 2021.

Par contre, tous les stages à petit effectif, master classes, ateliers et résidences de moins de 10 artistes qui étaient programmés cet été sont à ce jour maintenus et il est possible de vous y inscrire en ligne. Ils se dérouleront bien entendu dans le strict respect des mesures de protection sanitaire qui nous seront imposées. Nous sommes toujours en attente des prochaines consignes gouvernementales (réouverture du site, rassemblements, déplacements…) mais nous gardons confiance et espérons que nous sortirons rapidement de cette situation difficile.

Concernant la tenue du Festival Musiques sacrées-Musiques du Monde, l’espoir, si faible soit-il, demeure et la mise en œuvre d’une programmation revisitée et allégée de cette 43e édition est toujours d’actualité avec une ouverture décalée au dimanche 26 juillet.
Bien sûr, nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation dès que nous le pourrons.

Et pour garder le sourire, voici une petite « chanson des confinés » transmise par le chef de chœur Daniel Bargier, réalisée, en confinement total avec ses élèves de direction et avec l’aide de Pierre Certon. La la la …préparons en chantant le déconfinement … !

En attendant le bonheur de retrouvailles musicales à Sylvanès, prenez soin de vous et de vos proches !