Rencontre avec Milena Jeliazkova, chanteuse

  • Pour vous, chanter, c’est… ?
    Respirer.
  • Depuis quand et pourquoi enseignez-vous le chant ?
    Depuis presque 15 ans. Parce qu’il est primordial pour moi de transmettre la culture de mon pays, et le chant polyphonique a toujours été un moyen à la fois ludique et efficace.
  • La principale qualité pour être un bon professeur de chant ?
    Savoir susciter le désir de bien-faire, en connectant technique et émotions sincères.
  • Pour vous, quelle est la principale vertu du chant ?
    Celle de reconnecter l’âme au corps – de rendre l’âme tangible par l’expression du corps.
  • Votre répertoire de prédilection ?
    Polyphonies bulgares
  • Quel artiste vous a le plus inspiré ?
    Zvetanka Verimezova. Et la plupart des ensembles de musique traditionnelle bulgare.
  • Votre meilleur souvenir à l’abbaye de Sylvanès ?
    Le tout premier concert de BALKANES en 2006.
  • Quel autre métier auriez-vous pu faire ?
    Je pratique déjà toutes mes passions – chanter, composer, enseigner, coacher, peindre.
  • Quelle œuvre emporteriez-vous sur une île déserte ?
    Musique – « Rapsodie Bulgare » de Pantcho Vladiguerov ; Peinture – « Le baiser » de Klimt ; littérature – tout Jane Austen
  • Quel conseil donneriez-vous à un apprenti chanteur?
    De se faire confiance.

Milena Jeliazkova reviendra à Sylvanès  cet été pour encadrer avec Milena Roudeva un stage de polyphonies bulgares du 22 au 26 juillet 2019. 

Source : Abbaye de Sylvanès

Messe grecque de St Denis et Couperin en dialogue

Souvenez-vous ! C’était le 8 juillet 2018 : le premier concert d’ouverture du 41e Festival de Sylvanès  avait donné l’occasion d’entendre un dialogue musical inédit. D’autant que « Les Solistes de la musique Byzantine » étaient, durant une semaine, en résidence pour créer cette œuvre atypique en forme de conversation liturgique et œcuménique. Couperin et sa « Messe des Paroisses » et « La Messe Grecque de St Denis ». Cinq voix d’hommes chantant le grec, Antonios Aetopoulos, Jean-Christophe Candau, Christos Chalkias et Yiannis Tsitsiopoulos dirigé par Frédéric Tavernier-Vellas face à l’orgue soufflant la virtuosité de Pauline Koundouno-Chabert.

Ceux qui n’ont pas pu assisté à ce concert pourront se rattraper en écoutant l’enregistrement CD qui paraîtra ce printemps 2019 sous le label Psalmus. A suivre…