Un nouveau chœur d’enfants pour La Belle et le Loup !

Si vous suivez de près l’actualité de l’Abbaye de Sylvanès, vous ne pouvez pas ne pas avoir entendu parler de La Belle et le Loup ! Inédite, cette œuvre musicale composée pour le jeune public par Cécile Veyrat sur un texte de Marie-Chloé Pujol-Mohatta a été créée en mai 2022 à Onet-le-Château avec un chœur de 45 élèves puis en juin à Paloma, SMAC Nîmes Métropole avec d’autres enfants. Fort du succès partagé par les participants, les publics et les partenaires, le projet est reconduit en 2022/23 en Aveyron et aussi dans le Gard avec de nouveaux élèves qui auront la chance d’expérimenter le processus de création artistique de A à Z !

Représentation à Paloma, SMAC Nîmes Métropole, 10 juin 2022 © Stéphane Mathieu

Librement inspiré du conte traditionnel La Belle et la Bête, La Belle et le Loup est un « opéra pop » construit sous la forme d’une fable écologique qui vient questionner notre rapport à la nature, aux animaux et plus largement au vivant. Les allégories de l’Homme (La Belle) et de la Nature (Le Loup) invitent les spectateurs (les Humains) à reconsidérer leur rapport au monde. L’œuvre est caractérisée par une musique actuelle aux accents d’opéra où les sonorités classiques – piano, violoncelle, flûte traversière – se mêlent à d’autres plus contemporaines – saxophone, synthétiseur, vibraphone.

La reconduction d’un partenariat avec le Département de l’Aveyron permet la mise en place d’actions de médiation pour les scolaires… et ce sont 65 élèves de Cm1/Cm2 de l’école Blanchard (Saint-Affrique) qui s’apprêtent à plonger dans cette grande aventure péda et musicale aux côtés de Cécile Veyrat – compositrice de l’œuvre musicale et interprète de la Belle. C’est elle qui assurera la formation des choristes en herbe tout au long de l’année scolaire.

Une quarantaine d’heures d’ateliers de chant sont prévues dans les classes pour former le « chœur de la forêt » qui montera sur scène aux côtés des 10 chanteurs et instrumentistes professionnels. A la fois témoin et acteur de l’intrigue, celui-ci est véritablement impliqué dans le spectacle par l’intermédiaire de nombreux dialogues chantés avec les protagonistes de l’histoire.

Représentation à Paloma, SMAC Nîmes Métropole, 10 juin 2022 © Stéphane Mathieu

Ne ratez pas l’aboutissement de ce travail qui sera présenté le mardi 20 juin 2023 à la Salle des Fêtes de Saint-Affrique !

Dans le Gard, les représentations auront lieu les 15 et 16 mai à Nîmes.

La Belle et le Loup s’inscrit dans la continuité des projets artistiques et pédagogiques portés par l’Abbaye de Sylvanès qui permettent la formation et l’implication d’un chœur d’enfants dans des productions musicales. Initié par l’Abbaye de Sylvanès, le projet est co-produit avec Les Oreilles en Eventail (30) en partenariat avec le Département de l’Aveyron dans le cadre de ses itinéraires d’éducation artistique et culturelle 2022/23. Il reçoit le soutien de l’Education Nationale, de la DRAC Occitanie et de la Ville de Saint-Affrique.

Quand chant rime avec occitan !

Pascal Caumont encadrera du 26 au 28 octobre prochains un stage de chants occitans à l’abbaye.
Les participants pourront profiter à la fois du cadre apaisant de l’abbaye, de la merveilleuse sonorité de l’église et du répertoire choisi alternant entre répertoires anciens ou récents ! C’est aussi une belle occasion de bénéficier d’une pédagogie originale sans partition et axée sur la mémoire corporelle ! Le cantaire Pascal Caumont a accepté de répondre à quelques questions au sujet de ce stage :

A qui s’adresse ce stage de fin octobre ?
Il s’adresse à toute personne résident en Occitanie mais aussi bien au-delà ! notre pratique vocale est très inclusive. Il s’agit seulement d’avoir un minimum de pratique du chant, mais absolument pas d’arriver en étant déjà spécialisé ou après avoir fait des années de chant traditionnel. Nous utilisons une technique accessible à chacun, et dans laquelle les personnes expérimentées peuvent aussi évoluer et progresser. En somme c’est ouvert à toute personne motivée qui a envie de progresser ou de découvrir.

Quel est le répertoire abordé au cours de ces 3 jours ?
Pour ce stage nous partagerons ensemble plusieurs styles de chants d’Occitanie : des chants festifs, des chants narratifs, des polyphonies sacrées, des chants pour la danse…

Quelle méthode privilégies-tu ?
Surtout la transmission orale des différentes voix; les textes sont donnés, dès le départ, mais pas les partitions, afin de créer les conditions d’une réalisation immédiate d’un son collectif vibrant, coloré, fusionnel. Un son qui « fait du bien », sans forçage vocal ou sonore, mais qui permet aux voix de se déployer, d’ouvrir leur spectre sonore.

Sylvanès : un cadre idéal de transmission pour toi ?
Oui vraiment. Les maîtres bâtisseurs possédaient la connaissance et la maîtrise de l’architecture en rapport avec le son, c’est réellement impressionnant dans le cas de Sylvanès. Et c’est une grande joie que de chanter dans l’abbatiale, j’en profite pour remercier les équipes qui font vivre ce lieu, cet endroit qui est un magnifique réceptacle pour les personnes motivées par le chant aujourd’hui !

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES ET FORMULAIRE D’INSCRIPTION

INTERVIEW DE PASCAL CAUMONT SUR RADIO OCCITANIA

Un émouvant concert de clôture

« Nous vivons un moment très difficile. Mais nous voulons continuer à chanter pour la paix » déclarait dimanche 28 août, à l’issue du concert de clôture du Festival, Yulia Khutoretskaya, les yeux embués de larmes. La jeune chef de chœur russe et son ensemble Khutoretskaya Vocal Consort se produisaient avec deux solistes ukrainiens et aux côtés du chœur d’hommes basques Anaiki. Pendant près de deux heures, ils ont partagé la scène avec une belle complicité et un équilibre parfait livrant de magnifiques et émouvants chants, issus du répertoire sacré et traditionnel de Russie, d’Ukraine et du Pays basque.

Cette rencontre polyphonique inédite, empreinte d’une intense émotion, restera un moment fort de cette édition :  le témoin d’un respect mutuel entre ces différentes cultures musicales mais aussi d’une fidèle et fraternelle amitié entre Jean-Marie Guezala, les chanteurs russes, ukrainiens et Michel Wolkowitsky.

Pour notre directeur artistique « les artistes ne doivent être les otages de la guerre »… Le public du festival ne s’y est pas trompé et les 600 personnes présentes dans l’abbatiale pour cet ultime rendez-vous musical de l’été ont offert aux trente artistes réunis sur scène une longue standing ovation !

Encore une fois, le Festival de l’Abbaye de Sylvanès a offert des espaces de liberté, d’émotions partagées et a permis, à travers la musique, de nourrir les esprits et d’apaiser les cœurs !

Vivement l’année prochaine pour une nouvelle édition !

Revisitez l’épopée cistercienne avec le « Moinopoly » !

Pour la fin des vacances d’été et l’après-saison, un nouveau support de visite est disponible à l’abbaye de Sylvanès. Que vous soyez en famille ou entre amis, pour les petits et grands enfants, de 7 à 77 ans, nous vous proposons de prendre le temps de découvrir l’histoire de l’ordre de Cîteaux par le biais d’un jeu de société, très librement inspiré du Monopoly.


Ce « Moinopoly », comme nous l’appelons, met les joueurs dans la peau de moines cisterciens qui cherchent à étendre leur influence sur la société à la suite de la mort de Bernard de Clairvaux, le cistercien le plus influent du XIIe siècle. Le but est donc, dans un premier temps, d’acquérir une ou plusieurs abbayes cisterciennes présentes sur le plateau de jeu, puis de les faire prospérer tout en s’adaptant aux coups du sort qui vont s’inviter en cours de partie, par le biais de cartes « fléaux » et « miracles ». Parmi ces cartes se trouve l’évènement « Révolution » qui marque la fin de la partie, au moment de la nationalisation des biens du clergé, en 1791. Le joueur qui, à ce moment, aura le plus de « points d’influence », la monnaie du jeu, gagne la partie.

De manière amusante, ce jeu permet d’en apprendre un peu plus sur tout ce qui fait la particularité de l’ordre cistercien, en restant très accessible. C’est dans cette optique que nos deux stagiaires en médiation culturelle, Blandine et Chloé, l’ont conçu.

En espérant vous voir nombreux pour essayer cette première édition !

Blandine et Chloé, stagiaires en médiation culturelle et conceptrices du « Moinopoly »

 

Sylvanès célèbre la nature !

L’abbaye de Sylvanès a accueilli, les 17, 18 et 19 juin derniers, la onzième édition de l’événement Forêt en Fête. L’objectif : découvrir ou redécouvrir, en famille, les merveilles de la biodiversité de nos forêts.

Les festivités ont commencé le vendredi soir, au cinéma de Camarès, par la diffusion du film “Le Chêne” en présence du réalisateur Laurent Charbonnier. Un passionnant récit tout en poésie de la vie animale autour d’un arbre centenaire, et qui n’a pas manqué d’émouvoir les 80 spectateurs réunis.

Le week-end s’est poursuivi dans les alentours de Sylvanès par des balades et randonnées forestières, accompagnées par des guides naturalistes ayant à cœur de valoriser le patrimoine naturel local. De quoi s’être dégourdi les jambes tout en admirant les richesses de la nature !

Le dimanche, des ateliers et activités créatifs et participatifs ont occupé petits et grands. Un public nombreux est venu assister aux animations familiales proposées par les associations Millefeuilles et Kermit, ainsi que la MFR de Saint-Sernin-sur-Rance. Elles ont permis d’observer les insectes et autres reptiles qui peuplent nos régions, et de comprendre comment fonctionne tout cet écosystème fascinant.

Inédit cette année, l’animation « grimpe d’arbres » encadrée par Rémi Josserand a remporté un grand succès !
Le public a également pu profiter des multiples stands d’artistes et d’artisans présents sous le cloître, des expositions photos et de la “bibliothèque forestière” de la Bibliothèque intercommunale de Camarès, mise à la disposition des enfants et des parents !

Ce week-end de célébration de la nature n’aurait pas pu se finir sans un spectacle burlesque hilarant de la Cie Mungo, sur le thème du réchauffement climatique. Un moment plein de légèreté et de pédagogie pour initier les enfants et leurs parents aux transformations positives.

Spectacle burlesque de Isabelle Bach de la Cie Mungo

A défaut du feu du solstice d’été auquel il a fallu renoncer pour cause de sécheresse, le groupe Brick à Drac a enflammé le parvis de l’église avec sa musique aux influences folk, rock et celtiques alors qu’Aurélie et son équipe du Lieu-dit ont régalé les papilles du public !

Bilan très positif pour cette édition qui a réuni près de 400 personnes sur le week-end : un avant-goût de la saison à venir, qui se poursuit à Sylvanès dès le 14 juillet avec le 45e Festival de musiques sacrées, musiques du monde !

 

Chloé Paveau

Des pieds et mains pour la Forêt !

Mardi 14 juin, l’abbaye de Sylvanès et sa prairie se sont transformées en salle de classe à ciel ouvert à l’occasion d’une journée pédagogique et ludique spécialement dédiée à l’écosystème forestier. Tous les ans depuis 2016, différentes classes des environs se retrouvent au mois de juin à l’occasion d’une rencontre inter-écoles co-organisée par le Centre Culturel de Rencontre de l’abbaye de Sylvanès et l’association d’éducation à l’environnement Millefeuilles, intitulée « Des Pieds et des Mains pour la forêt ».

Tout au long de la journée, les équipes de médiation de l’abbaye et de professionnels de l’environnement de Millefeuilles ont pu proposer de nombreuses activités mêlant science, jeu et culture afin de sensibiliser des enfants de maternelle et d’élémentaire à la richesse de l’écosystème forestier qui les entoure. Toucher, sentir et observer : tels étaient les maîtres mots de cette journée riche en découvertes, qui visait à susciter la curiosité des enfants sur leur environnement pour mieux les inviter à le préserver.

Les plus jeunes auront ainsi pu tour à tour découvrir par des jeux visuels différents insectes qui peuplent la nature, suivre un parcours sensoriel et conté à travers la prairie de l’abbaye, jouer à des jeux en bois artisanaux ou  encore écouter à l’ombre des arbres des lectures d’albums jeunesse autour de la nature.

Les plus grands, quant à eux, n’auront pas hésité à enfiler leurs bottes en caoutchouc pour découvrir la vie des invertébrés aquatiques, avant de partir à la chasse aux insectes à travers la prairie ! Des jeux en bois plus complexes leur ont également permis de faire une pause ludique tandis qu’une intervention d’un guide et médiateur de l’abbaye les a replongés au temps des moines cisterciens pour comprendre leur relation à la nature.

L’alternance entre certaines activités plus calmes et d’autres plus actives auront permis aux enfants d’apprendre en s’amusant et en expérimentant, tout en étant les principaux protagonistes de chacune des aventures proposées. Au terme d’une journée bien remplie, les élèves tout comme les enseignants sont repartis avec un grand sourire et de nouveaux savoirs !

Blandine Bousquet 

Beau succès de l’opéra pop « La Belle et le Loup »

Le rideau se ferme tandis que la note finale résonne encore dans la salle de spectacle. Un tonnerre d’applaudissements remplace alors les derniers échos et les lumières se rallument sur une foule d’auditeurs enchantés. C’est l’aboutissement de toute une année scolaire de travail : Mardi 10 mai, 45 élèves de l’école Cardaillac et du collège Jean Moulin de Rodez sont montés sur les planches du théâtre La Baleine d’Onet-Le-Château, pour deux représentations (une scolaire et une tous publics) aux côtés de dix musiciens et chanteurs professionnels.

La Belle et le Loup, conte poétique co-produit par l’Abbaye de Sylvanès et les Oreilles en Eventail, revisite librement la Belle et la Bête sur un texte de Marie-Chloé Pujol-Mohatta et la musique de Cécile Veyrat. Jouant sur des sonorités tant contemporaines que classiques, la performance permet de dévoiler le talent de ces jeunes apprentis chanteurs, rehaussé par la mise en scène de Silva Ricard et la prestation admirable de toute l’équipe artistique. Sous la direction énergique de Cécile Filloux, le chœur d’enfants, à la fois témoin et acteur de l’intrigue, se mêle habilement aux accents d’opéra des artistes pour devenir part intégrante du récit.

A leur côté, Cécile Veyrat et Michel Wolkowitsky campent une Belle et un Loup aux voix puissantes et au destin semé d’embuches.
Au fil du spectacle, sous les mots de la louve conteuse (magnifiquement incarnée par Aimée de La Salle) et dans le cadre envoûtant d’une forêt d’ombres et de lumières, la légende prend des airs de fable écologique. Elle nous invite à nous questionner sur notre manière d’habiter la terre et, renversant les codes du conte originel, nous propose un ultime retournement au cours duquel c’est la Belle, en harmonie avec la forêt, qui devient louve.

La musique mêlée à l’histoire sobre et poétique composent un ensemble enchanteur porté par de formidables instrumentistes (Veronika Soboljevski, Stéphane Dano, Yves Dupuis, Bernard Jean) et d’autres solistes chanteurs, tous excellents dans leurs rôles, comme taillé sur mesure pour le Père (Stéphane Roux) et les deux truculentes et odieuses soeurs de Belle interprétées par Delphine Mégret et Domitille Maillet.

Un opéra pop entraînant qui n’a pas manqué de charmer un public venu nombreux à la Baleine ce soir là ! Cette expérience artistique et pédagogique réussie aura permis à des jeunes de 9 à 15 ans de se produire pour la première fois sur la scène d’un théâtre … et, dans peu de temps (le 10 juin), elle se renouvellera à Nîmes (SMAC Paloma), cette fois-ci avec plus d’une centaine d’enfants du Gard mobilisés !

 

Blandine Bousquet & Chloé Paveau

 

 

Commande de l’Abbaye de Sylvanès, « La Belle et le Loup » est un projet d’éducation artistique et culturelle développé en partenariat avec Aveyron Culture – Mission Départementale, le Département de l’Aveyron, le Département du Gard, la Région Occitanie, la DRAC Occitanie, le soutien de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale de l’Aveyron  et du Gard, et de la Ville d’Onet-le-Château.

Avec le soutien de la Sacem et de Aesio Mutuelle

Visionner le reportage de France 3  (journal télévisé Quercy Rouergue  du 10/05)

Ateliers de déchiffrage : Stabat Mater de Dvořák

Vous êtes choriste aveyronnais ? Vous aimez Dvořák?

L’Abbaye de Sylvanès vous donne l’occasion unique de chanter auprès de prestigieux solistes et sous la direction d’un grand chef de chœur dans le cadre de son 45 e Festival Musiques Sacrées -Musiques du Monde et d’interpréter un chef d’œuvre absolu de la musique sacrée.

Le Centre culturel de rencontre organise en effet un atelier choral-production autour du Stabat Mater de Dvořák dirigé par Bernard Tétu du 18 au 24 juillet 2022 à l’abbaye.

Afin de préparer cette magnifique œuvre, Aveyron Culture, dans le cadre de ses dispositifs de soutien aux pratiques vocales amateurs, a le projet de mettre en place des séances d’aide au déchiffrage de la partition du Stabat Mater.
Ces séances pourraient avoir lieu les week-ends des 14-15 mai et 18-19 juin (un week-end à Rodez, et un week-end à Millau), et seraient animées par Florence Vettes, cheffe de chœur assistante de Bernard Tétu.

Stabat Mater de Dvořák  dans sa version originale pour solistes, chœur et piano
Première page sacrée du compositeur (il composera par la suite Requiem, Te Deum, Oratorio), ce Stabat est le poignant portrait de la douleur d’un père qui vient en tout juste deux ans de voir disparaître trois de ses enfants. Dvořák façonne sa partition comme un hymne personnel à la Vierge réconfortante et où il fait alterner ferveur de l’exercice et intimité. Les parties vocales occupent une place de choix et sont accompagnées par un piano à l’expression tout en nuances dans un poignant chemin de supplice.

Écoutez un extrait la version pour chœur, solistes et piano du Chœur de chambre Accentus  – Laurence Equilbey – Brigitte Engerer (naïve, 2008) – 

Le coût serait de 20 € pour les 4 journées de déchiffrage avec Florence Vettes, et 300 € pour la semaine de stage en juillet à Sylvanès (+ adhésion à l’association Abbaye de Sylvanès et hébergement sur place le cas échéant). En savoir plus sur l’Atelier-choral production de juillet.

Ces ateliers de déchiffrage pourront se concrétiser à partir d’une dizaine d’inscrits. Alors si ce projet vous intéresse, n’hésitez pas à en parler autour de vous  !

Pour vous pré-inscrire ou pour plus de renseignements concernant ce projet de stage de déchiffrage merci de contacter Léo Lagarrigue/ Aveyron Culture au 05 65 73 80 82, – l.lagarrigue@aveyron-culture.com

 

C’est reparti pour l’Ecole de l’Oralité !

Pour la seconde année consécutive, l’École de l’Oralité s’installe au collège Saint Michel de Belmont. Initié par le Centre culturel de rencontre et animé par trois artistes pédagogues reconnus, ce projet d’éducation artistique et culturelle propose une exploration de l’Occitanie en tant que terre d’accueil et de rencontres, en lien avec la thématique du dialogue des cultures si chère à l’Abbaye de Sylvanès.

 

Lors des premières interventions qui se sont déroulées en classe les 14, 15 et 16 février 2022, 40 élèves de 6e ont expérimenté tour à tour les trois disciplines artistiques qu’ils continueront à approfondir jusqu’au mois de juin :

Avec Emmanuel Bardon, directeur artistique et chanteur, les élèves ont commencé à apprendre deux chants séfarades et une chanson grecque. D’autres répertoires musicaux, issus de multiples influences, sont à venir.

Avec Ismaïl Mesbahi, percussionniste, les élèves ont pu s’exercer à la darbouka, au daf et aux karkabous, trois instruments traditionnels utilisés principalement au Maghreb et au Moyen Orient. Par la suite, ils fabriqueront une sorte de tambour en terre cuite appelée taârija, si possible en terre locale, bien sûr !

Avec Virginie Barjonnet, danseuse et chorégraphe, les élèves ont expérimenté divers rythmes et mouvements, accompagnés par les percussions jouées par leurs camarades. Par son approche originale, Virginie invite les élèves à utiliser leur corps dans l’espace avec leur personnalité, sans leur imposer de résultat final.

L’aboutissement de ce projet est une création artistique collective, qui sera présentée à l’Abbaye de Sylvanès le vendredi 17 juin 2022. Emmanuel Bardon insiste cependant sur le fait que dans ce type de projet, le plus important n’est pas la création en elle-même, mais le chemin qu’élèves et artistes parcourent ensemble, permettant d’apprendre à mieux se connaître et respecter au-delà des divers préjugés, stéréotypes et clivages.

En chaque enfant sommeille une graine de créativité artistique. Emmanuel, Virginie et Ismaïl sont là pour les arroser et leur permettre de grandir !

 

Merci à l’équipe enseignante du collège Saint Michel de Belmont-sur-Rance pour sa confiance et aux élèves pour leur spontanéité, leur énergie et leur joie !

En savoir plus sur l’École de l’Oralité 

Premier colloque André Gouzes

Plusieurs fois reporté pour cause de crise sanitaire, le colloque « Autour de l’oeuvre d’André Gouzes » a pu finalement se tenir à Sylvanès pour la Toussaint du 29 octobre au 1er novembre.

Michel Wolkowitsky voulait marquer de la sorte 50 ans d’amitié avec notre frère André depuis leur rencontre en 1970 au couvent de Toulouse et s’associer quelques grands témoins pour évoquer les sources théologiques et musicales de la Liturgie chorale du peuple de Dieu : le frère Henry Donneaud qui, le premier, a exploré la genèse de la Liturgie Tolosane à partir des archives de la Province dominicaine ; le violoncelliste Marcel Bardon, présent dès les premières « Musiques d’été » (1976) ; le journaliste René Poujol avec qui fut écrit Sylvanès, histoire d’une passion (1991), le Père Philipe Baud, le musicologue Frédéric Tavernier-Vellas, l’écrivaine Anne Soupa, tous fidèles des rendez-vous liturgiques annuels de l’abbaye sans oublier Béatrice Gaussorgues qui fait un patient travail de transmission sur le terrain.

 

Si chacun y est allé de son anecdote, il ressort surtout de ce colloque que le frère André, au-delà de son travail de compositeur, fut un passeur, « un conservateur de l’avenir » (A. Soupa), porteur d’une « vision du monde » inspirée, dont la clef serait « la Beauté offerte au plus grand nombre » (R. Poujol).

Ce premier colloque, prélude à d’autres rencontres, s’est achevé par un superbe programme musical Bach-Pergolèse avec les chanteuses Emilie Boudeau et Sophie Hanne accompagnées sur les grandes orgues de l’abbatiale par Henri-Franck Beaupérin. Conférences, ateliers de chant, célébrations ont rythmé cette Toussaint, sans oublier la projection d’un court métrage « Sylvanès, la rayonnante » réalisé en 2005, montrant un André Gouzes à l’enthousiasme toujours communicatif.
Comme celui du poète Guillevic qu’il aimait à citer, son chant ne faiblit pas car

« Le chant Insinue toujours
Qu’il est là
Pour le salut de ceux
Auxquels il se donne »

Frère Joël Boudaroua, o.p

Un recueil des interventions du colloque sera édité et disponible au cours du premier trimestre 2022.