Messa di Gloria de Puccini
13 juillet 2025-17 H
Chœur symphonique de Montpellier / C. Mesrine / J-C. Fillol / S. Stefanovic / R. Lucas Dir. : Michel Piquemal
13 juillet 2025-17 H
Chœur symphonique de Montpellier / C. Mesrine / J-C. Fillol / S. Stefanovic / R. Lucas Dir. : Michel Piquemal
Charles Mesrine, ténor
Jean-Christophe Fillol, basse
Chœur symphonique de Montpellier
Sacha Stefanovic, piano
Raphaël Lucas, timbales
Direction musicale : Michel Piquemal
Messa di Gloria de Giacomo Puccini (1858 – 1924)
Composée par Puccini trois ans avant son premier opéra, la Messa di Gloria est sa plus ambitieuse œuvre de jeunesse et l’une de ses rares compositions de musique sacrée. Créée en 1880 dans la cathédrale de Lucques, elle remporte un franc succès. Mais Puccini n’édite pas la partition, qui tombe dans l’oubli jusqu’à sa redécouverte en 1951. Il réutilisera néanmoins certains thèmes de cette messe dans ses opéras Manon Lescaut et Edgar. L’œuvre mêle une écriture vocale lyrique et dramatique, annonçant déjà le style opératique pour lequel Puccini deviendra célèbre. Elle sera donnée ici dans sa version pour ténor et basse, chœur mixte, piano et timbales.
Intermezzi et Schicksalslied de Johannes Brahms (1833 – 1897)
Schicksalslied du compositeur Johannes Brahms, contemporain de Puccini, est une œuvre inspirée par la lecture du poème de Hölderlin* (1770-1843). Elle comprend trois parties qui ne correspondent pas exactement au découpage en trois strophes du poème.
En effet, la première partie de la partition (les deux premières strophes du poème) est consacrée à la description des félicités célestes. La deuxième partie (troisième strophe du poème), de sentiment agité et angoissé, évoque les misères de l’humanité terrestre. Dans la troisième partie, Brahms conclut dans une atmosphère de tendresse, de compassion, de douce et paisible lumière d’espoir. Il prend personnellement la parole et apporte à la question posée par Hölderlin la réponse du chrétien.
Entre les deux œuvres chorales, un intermède pianistique avec quelques intermezzi de Brahms. Ceux-ci sont, comme leur nom l’indique, des intermèdes, des morceaux qui en relient d’autres au sein d’un même cycle. Ce sont des pages pour la plupart aux teintes pastel et de plus en plus introspectives au fur et à mesure que le compositeur avance en âge. L’ensemble de ces pièces forment en quelque sorte un carnet intime de la fin de vie de Brahms. Leur violence expressive est contenue jusqu’à devenir crépusculaire, leur esthétique s’épure alors que leur complexité harmonique ne cesse d’évoluer entrouvrant la porte à l’expressionisme allemand.
Accompagné du pianiste Sacha Stefanovic, le Chœur Symphonique de Montpellier a su mettre en valeur la richesse et la finesse de l’œuvre, guidé par la précision de son chef Michel Piquemal. Midi Libre (oct 2024)
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